Quand je dis Dieu, je ne crois pas qu’Il soit tout-puissant,
Mais je crois qu’il est « Dieu avec nous », présence d’amour vulnérable qui traverse nos vies, nos fermetures, nos peurs.
Quand je dis Dieu, je ne crois pas qu’il ait créé le monde en sept jours et puis Basta ! C’est fini !
Mais je crois que son amour nous appelle à être des vivants traversés par sa vie.
Je crois que nous sommes une création inachevée qu’il nous appelle à poursuivre.
Quand je dis Dieu, je ne peux pas dire « c’est sa volonté » à tous les coins de rue de mon existence,
Mais je crois que notre liberté est sa grande réussite et sa plus grande souffrance.
Je crois à la souffrance de Dieu devant l’état du monde et je crois à son impatience de voir l’homme heureux
et solidaire.
Quand je dis Dieu, je ne vois pas que la Trinité, un Dieu en trois personnes, soit un problème de
mathématiques compliqué,
Mais je crois que chaque homme, image de Dieu, nous dit, à travers tout acte d’amour où il s’ouvre à plus
que lui-même, que Dieu ne se suffit pas.
Je crois que tout homme qui pose un acte d’amour nous dit que Dieu, dans le fond de son être, est relation,
ouverture, don.
Quand je dis Dieu, je dis un mystère et bien souvent je ne sais pas ce que je dis,
Mais je crois que Jésus, de la crèche à la croix, nous dit qui est Dieu.
Je crois qu’Il nous invite à le regarder longuement et à regarder la vie des hommes pour entrevoir qui est
Dieu.
Documents à télécharger
- Le-credo-d-annette_a60 (PDF, 153.1 kio)
Dans la même rubrique…
- L’Eucharistie n’a été ni travestie ni profanée
- Comment « voter chrétien » ?
- Pentecôte : Comme des langues de feu…
- Pratiquants ou non ? les origine d’une obsession pastorale
- Lettre de Noël d’Anne Soupa, n°23
- Le Credo d’Annette
- Tradis : Croyons-nous au même salut dans le Christ ?
- Communier au corps et au sang du Christ
- 51 méditations pour éclairer nos vies
- Catholiques en synode : le difficile apprentissage de la parole